ça se passe.

Ça, se passe…

Oui,

ça se passe.

Célébration Pascale…

Il n’est plus nécessaire de rappeler

ce que, dans le silence de nos cellules,

nous savons déjà.

La mort, la renaissance ; la Vie,

le seuil, le passage,

la descente, la remontée.

Un mystère ancien qui respire encore.

L’œuvre alchimique.

Le grand retournement.

Et pendant que nous vacillons,

là-haut,

les cieux s’ouvrent dans une géométrie parfaite.

Ce week-end. La Lune enlace Pluton.

Profondément, en face le rugissement du Lion.

Le Soleil en Taureau résiste,

tenseur patient dans la matière, il pressent , éclaire quelque chose, prépare son corps de vibration à renaître …

tandis que la Lune Noire en Scorpion

s’insinue, s’oppose, transperce.

Un carré parfait.

Une croix fixe.

Un carrefour d’épreuves, de grâces,

un creuset.

Et ça se passe.

Dedans.

Sans mots.

Dans le silence du cœur et des os.

Un séisme sacré.

Un appel au Réel.

Les Anges s’affairent.

Discrets, lumineux,

tissés de souffle et d’écoute,

ils attendent.

Ils ne forcent rien.

Mais ils veillent.

Et dès qu’un seul humain consent,

ouvre, lâche, prie, saute en marche de la roue du hamster,

ils descendent.

Leurs ailes ne font pas de bruit.

Mais elles déplacent les vents.

Ils accompagnent la mue,

soulagent la douleur du passage,

déplient la lumière sous nos décombres.

Ils facilitent,

avec tendresse infinie,

la régénération.

La résurrection.

La naissance d’une vision neuve.

Plus vaste.

Plus vraie.

Alors… fermons les yeux.

Respirons.

Offrons-nous, non pas dans l’écartèlement subis mais l’ouverture de notre centre solaire…

Si cela se passe,

c’est le moment.

Si cela ne peut encore,

Le moment se proposera un autre jour, car oui la lumière s’engouffre à la moindre petite ouverture consciente….tout va bien

Ça se passe quand cela doit se passer.

Et jamais seul.

Jamais.

Doux week-end

Pascal pour tous, ce tous qui ne fait qu’Un dans la lumière a l’œuvre …

Ely


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