La Grâce de l’incompréhension…

Y a-t-il un remède à la douleur de l’incompréhension ?

Quand nous nous heurtons à une attitude décentré de l’essence ou au silence de l’autre,

quand l’orgueil se dresse comme une forteresse,

quand s’installe, insidieusement, un autisme relationnel,

alors le lien vivant se retire.

Les regards ne se rencontrent plus,

les mots ne sont que bruits sans âme,

et le cœur, lui, se barricade …

Alors s’éteint la chaleur du partage,

le goût d’offrir tout ce qui déborde du cœur.

Puisque l’autre ne voit rien,

aveuglé par l’effet qu’il veut produire,

ou par les demandes d’affection qu’il impose

pour combler ses abysses de reconnaissance.

Or cette incompréhension , ou cette peur du regard profond

ne se dissout ni dans la plainte, ni dans l’effort d’expliquer ou de convaincre.

Elle s’apaise seulement dans l’observation intime de soi …

qu’est-ce qui, en moi, attire ce malaise ?

qu’est-ce qui, en moi, s’y accroche ?

Qu’est ce qui en moi attend un mot un geste une attitude qui me sortirait de ce sentiment d’enferment ?

Alors, parfois, dans l’écoute un interstice s’ouvre.

Car l’incompréhension nous appelle à une force singulière ,

non pas celle du combat,

mais celle de l’assise silencieuse .

Être là, dans la clarté de la présence,

réouvrir doucement les portes du cœur.

Sentir que le partage n’est ni mendicité,

ni démonstration, ni marché aux enchères,

mais une source silencieuse qui jaillit de l’intérieur.

Une vision claire de ce qui se joue sous les apparences.

Peu nombreux sont ceux qui peuvent s’asseoir

à la table d’un être rayonnant dans la paix du silence.

Certains s’en approcheront, avec humilité ou arrogance, selon son degrés d’intelligence émotionnelle

et parfois s’en inspireront.

D’autres, incapables de soutenir cette clarté,

s’éloigneront ou se brûleront à sa lumière.

Et d’autre animé par les mêmes évidences célébrerons la Joie pure dans la connivences Amoureuses au sens noble du terme …

Rien ne pourra ôter la vérité d’un être qui porte en lui cette flamme.

La résolution d’une union possible repose toujours

dans les profondeurs de l’être.

Elle naît de la tendresse offerte

à nos propres labyrinthes intérieurs,

que nous pouvons arpenter, contempler,

par l’observation neutre, la méditation,

ou l’astrologie.

Chaque carte du ciel, chaque symbole,

révèle comment nous nous fermons,

pourquoi nous rencontrons tel écueil,

et comment nous pouvons à nouveau nous ouvrir.

L’observation fait des miracles et ouvre véritablement de nouveaux chemins par le biais de la communication inconsciente

Ainsi, l’incompréhension devient une maîtresse exigeante,

ou un amant intransigeant,

à la fois impitoyable et généreux.

Elle nous ramène inlassablement à nous-mêmes,

là où s’ouvre l’espace miraculeux du cœur,

libre de toute attente.

Un lieu de réconciliation profonde,

où l’on peut simplement être

ce que l’on est, là où l’on en est.

Peut-être qu’un homme véritablement intelligent

est celui qui reconnaît la grâce qui s’offre à lui

quand le cœur d’une femme s’attache au sien.()

Grâce fragile, précieuse,

comme une lumière déposée entre ses mains …

ni droit, ni dû, mais don.

S’il néglige de veiller sur elle,

cette lumière subtile peut se retirer,

avec la même liberté et douceur mystérieuse

qu’elle s’était donnée.

Car l’homme qui aime avec intelligence

n’est pas celui qui brille par ses idées,

ses mots ou ses possessions,

mais celui qui ose se livrer sans masque,

se laisser traverser par une générosité solaire,

et reconnaître la grâce d’être aimé,

simplement, en regardant une femme droit dans les yeux.

Même si cela le fait vaciller.

Alors il reçoit sa douceur

comme on reçoit la caresse du vent,

comme une étoile fragile entre ses mains.

Il comprend qu’il lui faut veiller

sur cette fragrance lumineuse,

car un souffle d’indifférence,

un geste de mépris,

ou même un excès d’égocentrisme inconscient,

suffirait à la faire fuire.

Même si dans le fond, l’elan d’Amour, lui, ne s’éteint pas.

Car nourri par l’espace infini de la conscience,

il demeure inconditionnel.

Cependant Il se retire de transforme et prend d’autres formes …

Ainsi la flamme-femme, avec la patience de l’ange,

s’éloigne parfois, laissant le temps

à l’homme de trouver la porte de son propre cœur.

Pour qu’un jour (ou dans une autre vie ), de ses maladresses peuvent naître

des aveux de fragilité,

une abondance de sentiments profonds,

jusqu’à devenir un « quasar » :

une émanation lumineuse,

infinie, vibrante, vivifiante , régénératrice et souffle de vie pour la Vie

Doux dimanche

Ely

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