Le Grand Ballet CosmiqueOu la Divine Comédie…

Le Grand Ballet Cosmique

Ou la Divine Comédie

Ou encore « Vivre en transit comme une escale obligatoire sur cette drôle de planète bleue… »

Les transits planétaires, les progressions,

ne se contentent pas de faire tourner les aiguilles du ciel ,

ils réactualisent, énergisent, tout en éclatant les mémoires de l’âme.

Se mouvement révéle et dissimule en même temps.

Il élève , panse , égarent.

Comprenez donc une fois pour toute qu’il n’y a rien à comprendre

L’oubli nous aspire et nous berce dans le non savoir …

Comme un effacement subtil, une brume qui s’installe.

Oui Neptune, le grand dissolvant tire les voiles…

Sous son « influence », la mémoire devient vaporeuse,

les repères intérieurs anciens se floutent,

et les souvenirs, tels des algues sous la surface,

glissent entre les doigts.

Tout semble lointain, inaccessible,

comme s’il fallait d’abord se perdre pour mieux se retrouver.

Puis Uranus, l’éveilleur.

Là où Neptune efface, Uranus éclate.

Les certitudes volent en éclats,

les schémas figés se brisent dans des secousses soudaines.

Il apporte le choc, la surprise,

des événements rapides, fulgurants,

qui cassent les chaînes du connu.

Il accélère le rythme, tourne à l’envers jusqu’à l’étourdissement,

pour « forcer »l’éclosion la libération

pour briser les cercles où l’on tourne en rond.

Mais si Uranus ébranle, Pluton, lui, transforme.

Il ne se contente pas de casser,

il refond.

Dans les profondeurs, là où les masques tombent,

il fait remonter les pulsions archaïques,

les mémoires karmiques, les peurs les plus ancrées.

Il durcit les scénarios,

les pousse jusqu’à l’extrême,

jusqu’à ce que la seule issue soit l’abandon par agonie.

Lâcher prise, non par choix,

mais parce que l’ancien brûle et ne tient plus.

Alors, dans cette combustion intérieure,

quelque chose de neuf pourra peut être émerger…

authentique, essentiel, Neuf je dis bien Neuf et non pas nouveau .

Et pendant que les géants dansent,

la Lune Noire, en filigrane,

joue sa comédie.

Elle sort de son chapeau

des situations sans queue ni tête,

incompréhensibles, absurdes,

comme des pots de fleurs qui nous tombent sur la tête

dans un théâtre d’ironie cosmique.

Le pot est brisé, la terre répandue,

mais il reste —

la fleur.

La fleur de conscience.

La fleur de lucidité.

Ce qui survit à la chute,

et qui sait.

Car ce grand scénario qui malmène,

secoue, déconstruit,

nous mène aussi, inlassablement,

à la Vie.

Pas demain.

Pas ailleurs.

Mais ici,

dans l’instant présent.

Alors, à ce moment précis,

au cœur du chaos :

abandonner, confiant.

Faire confiance au ciel,

et danser, à notre tour,

dans le grand ballet cosmique.

-Vous pouvez à présent reporter et transposer ces effets planétaires sur votre propre carte du ciel pour plus de confort dans la danse

Ely

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