A ceux qui Savent

À ceux qui savent qui ne savent rien

À ceux qui ce sont épuisés à force de se raconter de jolies et parfois très belles histoires pour prendre place dans l’existence,

À ceux qui savent que les cimes de l’intelligence,

nous ramènent doucement à l’insignifiance sage.

À ceux qui savent que l’œuvre, quelle qu’elle soit ,

un mot juste, une ligne posée, une vibration musicale un pas de danse

porte en elle sa propre récompense …:

la plus que Saveur délicate qui nous a traversés,

Cette part ouverte en nous qui a su accueillir la grâce,

le silence fécond qui précède le geste.

À ceux qui savent que plus la maîtrise s’aiguise,

moins le cœur cherche une cible et plus l’être devient sans-cible…

Le vrai don n’est pas d’avoir créer

mais d’avoir senti, en soi, passé la Création sans nom…

une fraîcheur, un goût,

comme un souffle , un vertige venu d’ailleurs.

À ceux qui savent que le vacarme ajouté au vacarme

n’est que bruit …

que les mots qui s’imposent, qui forcent leur place,

étouffent la source véritable.

L’auteur profond n’écrit pas il est traversé

Il est le scrib de l’ange dixit Gitta Mallasz…

À ceux qui savent que la vraie autonomie est l’acceptation d’une dépendance, celle de respirer par le cœur …

Que le renoncement est acceptation de recevoir par tout les corps…

Dans l’abandon et le désir

muet de ce face-à-face tant espéré

avec l’Unique.

L’antinomie fusionne de toute part avec tout et n’importe quoi …parce que l’amour vrai est vorace et aveugle …et tant mieux …

À ceux qui savent.

À ceux qui voient et ne disent rien… à quoi bon dire à quoi bondir ?

Lorsque la fulgurance de l’amour nous explose …

À ceux que l’hypocrisie blesse, que la fausseté use,

que la bêtise crie dans leurs tympans,

mais qui, malgré tout, trouvent en eux

le goût d’accepter

la fracture de l’humain.

À ceux qui savent

et à ceux qui, libérés des contraintes du monde,

offrent en silence

leurs pas nus

à Uranus conjoint au Soleil du jour ,

face au noir éclat du jour de la lune noire qui s’oppose

Doux dimanche éclairé,

Dans la liberté et l’ouverture à ce qui Est sans moufter

Ely

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Coeur de Vibration