L’art de vivreL’expression artistique, le canal.
Une voie d’évolution singulière.
Car dans la liberté que l’art déploie, aucune analyse, aucune quête de vérité, aucune compréhension mentale ou intellectuelle ne saurait rivaliser.
L’art sublime tout.
Il transcende, transfigure, transperce.
Il ose s’aventurer dans les failles les plus obscures de l’être, là où peu de regards osent se poser.
Il tend le miroir aux parts d’ombre que l’on évite, que l’on refoule, que l’on craint.
Mais l’art, lui, n’a pas peur.
Là où la lumière semble inaccessible, il ouvre des passages.
Il en cueille des miettes d’absolu, des fragments d’idéal, qu’il dépose, humbles et incandescents, au creux de notre condition humaine.
Et entre ces deux extrêmes l’ombre insondable et la lumière immaculée , s’étend cet espace mouvant, un entre-deux fragile et fécond, où virevolte l’élan artistique.
Un lieu de passage entre les plans, un souffle qui ramène à nous la substance intime de ce que nous sommes.
L’art est aussi le signe qu’il n’y a plus de quête à nourrir, plus de rôle à jouer, plus d’identité à façonner.
Il ne cherche plus.
Nous ne nous cherchons plus parce que nous co-créons, tout notre être est comme mobilisé, à l’œuvre .
Il est , nous sommes…
Il devient le spectacle même de l’émerveillement.
Un état où la pensée s’efface, où l’on ressent — dans la chair, dans le corps — les vibrations nues du vivant.
Un art de la présence.
Un art de l’être.
Un Art de Vivre et de façonner l’incompressible…
Ely
( petite créature en cours de d’incarnation )