Un lundi …Sous le ciel de Paris…
Astrologie, Astrologie, Astrologie…
Et si un détail, une infime variation du verbe, nous avait échappé ?
Quelle est donc la réelle pertinence de cet outil fascinant ?
Le thème astrologique est une empreinte céleste, une cartographie de l’âme incarnée. Il est notre structure intime, un langage silencieux gravé dans le ciel. Aucun détour, aucune fuite possible : il est ce qui nous traverse.
On aime se raconter des histoires, se rêver une mission, une quête initiatique vers l’éveil. Pourtant, depuis le premier souffle, tout est déjà là, inscrit dans l’étoffe même de notre être.
J’aime cette image du manège, ce circuit enchanté où les enfants s’amusent à tourner un volant factice, croyant maîtriser la route, s’abandonnant aux illusions des montées et des descentes. L’astrologue, lui, observe ce manège et murmure : « Attention, voici un virage… Encore un autre… » Mais que signifie tout cela, au fond ?
Prenons du recul. Regardons le manège dans son entièreté.
L’astrologie de mon cœur chuchote une vérité subtile : rien à accomplir, rien à saisir. Juste voir, juste écouter. Sentir combien la vie nous porte, combien cette certitude du cœur—lorsqu’elle se manifeste—suffit en elle-même.
S’amuser du jeu cosmique, observer avec tendresse les moments où cette évidence nous quitte, savourer la joie de la retrouver. Contempler notre mandala intérieur se refléter dans le monde extérieur, où chaque élément s’imbrique, où tout se dévoile pour nous révéler ce que infuse en soi et ce que nous quitté.
Un jour, nous comprenons : il n’y a plus de dedans ni de dehors, mais une unité insécable. Le monde extérieur n’est qu’un prolongement de notre être profond, une danse infinie entre l’intime et l’universel.
Les astres, ces veilleuses de notre logis céleste, n’ont jamais cessé de nous montrer l’unité, l’osmose, la symbiose parfaite de l’expérience humaine. Pas pour chercher, pas pour comprendre, mais pour s’émerveiller.
L’astrologie est un miroir, un poème écrit dans la lumière, un outil humble et précieux qui, depuis toujours, pointe l’essentiel…
Ely